Des ponts entre l’Europe et l’Afrique, un nouveau projet eTwinning pour déjouer les stéréotypes

Des ponts entre l’Europe et l’Afrique, un nouveau projet eTwinning pour déjouer les stéréotypes

Cette année les élèves de 2GT9 et 2GT10, ainsi que les élèves de DNL espagnol (lycée professionnel) participent à un projet eTwinning avec l’Espagne, la Belgique, le Bénin et Mayotte. L’objectif est double : combattre les préjugés et tisser des liens interculturels.

 

Une élève de 2GT9 nous explique en quoi consiste ce projet intitulé « Puentes digitales entre África y Europa » :

 

 Para empezar, en este proyecto vamos a trabajar con Benín, en África Occidental, con el instituto CEG Tokpadomé, situado junto a un lago, y con el instituto Mariama Salim, a orillas del mar en Mayotte, una isla. También vamos a colaborar con países de Europa: en Bélgica, con el instituto Athénée Simone Veil, en el norte de Francia, y con el IES Murillo, en la ciudad de Sevilla, al sur de España. Además, quince alumnos viajarán a España en octubre, y quince alumnos españoles vendrán a Francia en marzo.

 

Este proyecto es muy original porque no se parece a los demás. Vamos a comunicarnos gracias a Internet; por eso se llama “Puentes digitales entre África y Europa”. Además, lo hacemos para desmontar prejuicios.

 

El proyecto promueve valores de respeto y tolerancia, porque solemos asociar estereotipos con los países con los que trabajamos, como los churros con España, las chabolas con Benín o los gofres con Bélgica. Pero hemos aprendido que estos estereotipos – aunque forman parte de un proceso natural de la mente humana – son generalizaciones, exageraciones y simplificaciones. En realidad, cada país y sus habitantes son diferentes.

 

Para concluir, realizamos este proyecto “Puentes digitales entre África y Europa”, que es como tender un puente sobre el mar Mediterráneo, para aprender igualdad y tolerancia junto a alumnos de nuestra misma edad, pero que viven en distintos países.

 

 

 

Texte traduit en français :

 

Pour commencer, dans ce projet nous allons travailler avec le Bénin, en Afrique de l’Ouest, avec le collège CEG Tokpadomé, situé au bord d’un lac, et avec le collège Mariama Salim, au bord de la mer à Mayotte, une île. Nous allons aussi collaborer avec des pays en Europe : en Belgique, avec l’Athénée Simone Veil, dans le nord de la France, et avec l’IES Murillo, dans la ville de Séville, au sud de l’Espagne. De plus, quinze élèves voyageront en Espagne en octobre, et quinze élèves espagnols viendront en France en mars.

 

Ce projet est très original car il ne ressemble pas aux autres. Nous allons communiquer grâce à Internet ; c’est pour cela qu’il s’appelle « Ponts numériques entre l’Afrique et l’Europe ». En plus, nous le faisons pour déconstruire les préjugés.

 

Le projet encourage des valeurs de respect et de tolérance, car nous avons tendance à associer des stéréotypes aux pays avec lesquels nous travaillons, comme les churros pour l’Espagne, les bidonvilles pour le Bénin ou les gaufres pour la Belgique. Mais nous avons appris que ces stéréotypes – même s’ils font partie d’un processus naturel de l’esprit humain – sont des généralisations, des exagérations et des simplifications. En réalité, chaque pays et ses habitants sont différents.

 

Pour conclure, nous réalisons ce projet « Ponts numériques entre l’Afrique et l’Europe », qui est comme un pont au-dessus de la mer Méditerranée, afin d’apprendre l’égalité et la tolérance avec des élèves de notre âge, mais qui vivent dans d’autres pays.

 

Notre partenaire belge, Pilar Carilla, nous explique dans cette vidéo la naissance du projet avec le Bénin.